Added Nov 15, 2009
Elise Vincent
Photographe et auteur
Née en 1990
Vit et travaille en région parisienne.
Maison des Artistes V419726
N°SIRET 804 415 206 00015
Membre de l'ADAGP 1118977
Expose depuis 2011.
Diplômée d’une Licence Etudes Artistiques et Culturelles parcours cinéma en 2011 et d’un Master 1 Création et Etudes des Arts Contemporains parcours études cinématographiques en 2013 à l’université Charles de Gaulle, Lille (59).
Actuellement en formation d’écriture scénaristique.
Membre fondateur et vice-présidente de l'association parisienne Bloganozart depuis 2010 dont l'objectif est la promotion de la création littéraire, artistique et audiovisuelle. Organisation d'événements artistiques (expositions, lectures, ateliers) et activités éditoriales (revue annuelle, recueils) en région parisienne et en Normandie.
Conçoit les maquettes des éditions et sauf exception, les outils de communication graphiques (affiches, visuels). Intervient dans la phase de relecture et correction et s’occupe des contacts pour les autorisations de reproduction. Assure les tâches de secrétariat. Se charge couramment des ventes des ouvrages et des adhésions lors des événements.
Responsable d'édition et secrétaire de l'association Canasucre Productions de 2013 à 2015, Villeneuve d'Ascq (59) qui œuvre pour le développement de la vie audiovisuelle en Nord-Pas-de-Calais.
Avec mon premier appareil argentique reçu à l’âge de 10 ans, j’ai tout le loisir grâce à la fonction panoramique de prendre en photo des paysages – marins principalement – ainsi que des ciels colorés et couchers de soleil.
Vers l’âge de 16 ans, mon intérêt pour le cinéma et la photographie se développe avec d’une part, l’acquisition d’une mini caméra DV, et d’autre part, le visionnage au cinéma du film Le Temps des gitans d’Emir Kusturica (1989) qui m’interpelle par son esthétique et son univers onirique que je retrouve dans certains films de Werner Herzog par la suite.
C’est à partir de 2009 que je commence à m’intéresser vraiment à la prise de clichés photographiques avec des séries d’abord en sépia et en négatif.
Deux ans plus tard, je me hasarde à la retouche numérique qui devient finalement mon mode opératoire car elle ouvre un champ des possibles considérable.
Je ne travaille qu’à partir de mes propres clichés. Ce qui me plaît et qui peut pour moi donner une bonne photo, c’est la matière, les contrastes. Il faut que la matière soit riche dans les clichés de départ pour que le visuel final puisse émerger grâce à un jeu sur la saturation et les contrastes. Un tas de détritus par exemple peut pour moi devenir une mine d’or.
Ce que je souhaite, c’est susciter une histoire, c’est-à-dire que le spectateur devant l’image puisse laisser libre cours à son imagination et pourquoi pas se raconter une histoire : voir des personnages là où il n’y a que du bois, une tempête lorsque mon point de départ n’est que le reflet de l’eau. Cela va de pair j’imagine, avec mon intérêt pour la narration écrite.